Home / Page d'accueil  / Actualités générales  / Gérard Addat : « Mon amour pour le Vietnam se traduit dans mes chansons »

Gérard Addat : « Mon amour pour le Vietnam se traduit dans mes chansons »

Français de sang partiellement vietnamien, il est né et a grandi à Dakao - Saigon, aujourd'hui Hô Chi Minh Ville. De retour en France à l'âge de 13 ans, la nostalgie de sa ville natale

Français de sang partiellement vietnamien, il est né et a grandi à Dakao – Saigon, aujourd’hui Hô Chi Minh Ville. De retour en France à l’âge de 13 ans, la nostalgie de sa ville natale revenait souvent dans les souvenirs de son enfance douce et insouciante, inspirant ses compositions, notamment les chansons Mes souvenirs à Saigon ou La ville lointaine (Dakao Saigon), très appréciées du public.

« Mon amour pour le Vietnam est naturel. Ce sont mes racines. Je suis né à Saigon. Tout ce qui touche le Vietnam, c’est ma sensibilité. Elle est traduite dans mes chansons. Je mets beaucoup d’amour pour cela », a confié Gérard Addat. Après son premier retour au Vietnam en 1994, il fait navette entre les deux pays grâce à sa collaboration avec Vietnam Tourism. Il s’est dit « très heureux » d’être au Vietnam, de rencontrer les gens, de leur parler en vietnamien, en anglais et même en français. « Que j’aille dans le Nord à Hanoï ou au Sud, à Saigon – Hô Chi Minh-Ville, je suis à l’aise comme chez moi. C’est formidable ! Et mon cœur est au Vietnam. Je le dis toujours, dans mes chansons aussi ».

Parmi les 15 chansons sur le Vietnam qu’il a composées, la plupart sont d’un style latino, rythmées, lyriques, mais aussi vibrantes, décrivant ses souvenirs de son pays natal. Pas seulement Hô Chi Minh-Ville – Saigon, où il est né et a grandi, mais aussi d’autres endroits du Vietnam sont cités dans ses chansons.

Les balades dans les salles de cinéma, les promenades autour de la cathédrale Notre-Dame, la visite de son école, le charme éternel des Vietnamiennes, la brise passionnée dans le delta du fleuve Rouge, la nuit magique enivrante sur la Rivière des Parfums, et même les bruits du port sur le fleuve Saïgon… Cette nostalgie, l’artiste l’a dans la peau, elle coule dans ses veines, l’inspirant pour sa musique et ses paroles, transmettant avec succès son amour pour le Vietnam aux auditeurs.

Lors de chaque voyage, Gérard recueille des éléments qui l’ont touché. Une fois en France, il a le temps de se poser et d’écrire. À ce moment-là, l’inspiration vient et les chansons suivent. « C’est mieux de s’exprimer, de traduire les sentiments à travers la musique qui n’a pas de frontière. Même si les gens ne comprennent pas le français, la musique les emportent. Ils entendent les mots vietnamiens comme Vung Tàu, Huê, Dà Nang ou Hanoï. Pour eux c’est le Vietnam et c’est gagné pour moi », a-t-il partagé, le sourire aux lèvres.

Pourquoi le style latino ?

Selon Gérard Addat, avant de s’embarquer sur son pays natal, ses compositions étaient espagnoles et brésiliennes. À son retour au Vietnam, il a trouvé que les gens aimaient aussi la musique latino, en particulier le boléro.

« Au Vietnam, quand vous vous promenez dans les parcs, vous verrez beaucoup de groupes de danse, ce sont vraiment des champions du tango, de la rumba, et du boléro », a-t-il rappelé. C’est la raison pour laquelle il a décidé de composer des chansons sur le Vietnam au style de latino. « C’est une culture riche pour moi, vietnamien, français, et additionnées avec cela, culture brésilienne, portugaise. Je nage dans cet enrichissement eurasien », a-t-il confié.

Parlant de l’artiste, Nghiêm Xuân Dông, directeur du Centre culturel vietnamien en France, a affirmé : « Gérard Addat porte un grand amour pour le Vietnam, qui s’exprime à travers ses chansons, vibrantes en mélodies, lyriques en paroles et chargées de nostalgie. Dans son souhait de faire quelque chose pour le Vietnam, il a participé régulièrement aux activités du Centre, contribuant à promouvoir la culture et l’image du Vietnam ».

Hervé Fayé, un français résidant à Hô Chi Minh-Ville le décrit comme « un grand artiste qui est vraiment passionnant lorsqu’il met en musique son pays natal, le Vietnam, un véritable ambassadeur de la chanson vietnamienne ».

Son album intitulé Mes souvenirs de Saigon, constitué de 12 titres dont 10 consacrés au Vietnam, est sortie fin 2021 et officiellement publiée en mars 2022. Il a remporté un grand succès non seulement dans les médias au Vietnam et en Europe, mais également sur les réseaux sociaux. Avec ses chansons émotionnelles, il a réussi à propager son amour pour le Vietnam à des publics dans de nombreux pays dont la France, la Finlande, le Portugal et bien sûr le Vietnam.

Partageant ses prochains projets, il a déclaré : « Je suis parti. Je ne peux pas m’arrêter. Je vais donc continuer à composer d’autres chanson. Le Vietnam est en train de prendre aussi de l’ampleur, les gens apprécient de plus en plus le Vietnam. Je l’ai mentionné à la télévision et ça me fait plaisir ».

dienhai.nguyen@free.fr

Review overview
NO COMMENTS

Sorry, the comment form is closed at this time.

Aller au contenu principal