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Les soins de santé au Vietnam sont confrontés à des défis sans précédent dans l’histoire

La vague de Covid-19 au Vietnam a de graves conséquences, obligeant le système d'examen et de traitement à faire face à des défis sans précédent dans l'histoire. Du 27 avril à aujourd'hui, le Vietnam a fait

La vague de Covid-19 au Vietnam a de graves conséquences, obligeant le système d’examen et de traitement à faire face à des défis sans précédent dans l’histoire.

Du 27 avril à aujourd’hui, le Vietnam a fait face à la 4ème vague de la pandémie, entraînant de graves conséquences, le nombre de cas à l’échelle nationale a augmenté rapidement et a dépassé les 100 000 cas.

L’épidémie a éclaté à grande échelle et de nature complexe, avec de nombreuses sources d’infection, différentes variantes du virus, notamment avec l’apparition de la variante Delta, qui s’est propagée très rapidement et dangereusement, augmentant le risque de maladie par rapport aux 3 vagues précédentes ont fait augmenter le nombre de cas critiques et de décès. A ce jour, le nombre de cas positifs a largement dépassé les 100 000 cas et on compte plus de 1 000 morts.

Système de santé au niveau provincial faible

En effet, il a été démontré que la capacité des services d’urgence et de réanimation active dans de nombreuses localités est à la fois faible et insuffisante, incapable de répondre au scénario de mutation « super-contagieuse ». Les ressources humaines en spécialisation sont limitées en soins intensifs. Actuellement, le pays compte plus de 2 000 médecins travaillant dans le service des urgences / soins intensifs, mais de nombreuses localités sont en pénurie.

Dans certaines provinces du delta du Mékong, il n’y a qu’un seul spécialiste en premiers soins pour la réanimation active.

En raison de l’impact de la politique d’autonomie financière appliquée aux hôpitaux, de nombreux hôpitaux de province accordent peu d’attention à la réanimation active ; les cas graves sont souvent transférés vers les hôpitaux centraux de Hanoï et Ho Chi Minh-Ville. Cela met une forte pression sur ces hôpitaux, surchargés dans la prise en charge des cas graves, rendant difficile pour le Ministère de la Santé de mobiliser et de coordonner les ressources humaines pour soutenir, allouer des équipements et matériels spécifiques aux localités.

Pendant ce temps, le transfert de patients gravement malades vers des hôpitaux de dernière ligne à Hanoï et à Ho Chi Minh-Ville risque d’augmenter la propagation de la maladie dans le centre-ville et le patient a une forte probabilité de décès en cours de transfert.

Par conséquent, ces cas graves doivent être traités localement avec les conseils et le soutien de médecins de haut niveau ou d’experts de premier plan.

Lorsque l’épidémie a éclaté, toutes les provinces ont été confrontées à de grands défis pour collecter et traiter les patients, et presque aucune province n’a la capacité de « s’autofinancer » pour traiter la pandémie sans l’aide du pouvoir central et le soutien des autres provinces.

Système d’urgence limité

Les leçons anti-épidémiques tirées de provinces telles que Hai Duong, Bac Ninh, Bac Giang, Dong Thap, Binh Duong… et Ho Chi Minh-Ville ont toutes montré la limite de leur capacité à traiter, fournir des soins d’urgence et réanimer activement les cas de Covid-19 sévère.

La taille et le nombre de lits de soins intensifs sont également problématiques. Selon les résultats d’une étude récente, on estime qu’en 2021, l’ensemble du pays compte plus de 16 000 lits de soins intensifs. Cependant, le nombre de lits d’hôpitaux et la capacité de réanimation active sont actuellement incapables de répondre au nombre croissant des patients Covid-19.

Manque de matériel

De nombreuses localités manquent d’équipements pour traiter les patients gravement malades. De nombreux hôpitaux ont des lits pour les soins intensifs mais ne disposent pas de systèmes centraux d’oxygène et d’air comprimé, alors que les ventilateurs ne peuvent pas être utilisés ; manque de caméras, manque de système de surveillance central, il est difficile pour les médecins et les infirmières de surveiller de près la progression des patients.

Les unités de soins intensifs de nombreux hôpitaux n’ont pas encore mis en œuvre des techniques avancées de soins intensifs telles que la ventilation mécanique invasive, non invasive, la circulation extracorporelle (ECMO), la dialyse…  La ventilation mécanique (ventilation artificielle) est qualifiée d’« invasive » si elle se fait par une interface pénétrant dans les voies aériennes par la bouche (sonde d’intubation endotrachéale) ou par la peau (tube de trachéotomie). La « ventilation non invasive » (VNI) implique quant à elle un masque étanche (facial ou nasal).

Actuellement, seuls quelques hôpitaux peuvent effectuer une circulation extracorporelle comme l’hôpital Bach Mai, l’hôpital central des maladies tropicales, Viet Duc, Cho Ray, l’hôpital général central de Hue, l’hôpital général central de Can Tho… La raison en est le manque de ressources humaines spécialisées ainsi que le manque d’équipements de réanimation active, d’investissement et de rémunération adéquate pour le personnel de santé…

dienhai.nguyen@free.fr

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