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Revue de presse Agent orange / Octobre 2021

Sélectionnée par Francis Gendreau                    "Courage, patience et espoir", Collectif Vietnam Dioxine poursuit sa lutte 03/10/2021 https://fr.vietnamplus.vn  L’ambassade du Vietnam en France et moi-même avons toujours accompagné le combat pour la Justice et le Droit des victimes de l’agent orange,

Sélectionnée par Francis Gendreau                   

« Courage, patience et espoir », Collectif Vietnam Dioxine poursuit sa lutte

03/10/2021

https://fr.vietnamplus.vn

 L’ambassade du Vietnam en France et moi-même avons toujours accompagné le combat pour la Justice et le Droit des victimes de l’agent orange, a affirmé l’ambassadeur du Vietnam en France, Dinh Toan Thang.

Paris (VNA) – « L’ambassade du Vietnam en France et moi-même avons toujours accompagné le combat pour la Justice et le Droit des victimes de l’agent orange. Et cette rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans la suite de nos démarches et nous poursuivrons encore cette belle action au nom de toutes ces victimes », a affirmé l’ambassadeur du Vietnam en France, Dinh Toan Thang, lors de la réception des membres du Collectif Vietnam Dioxine, le 2 octobre à Paris.

S’exprimant lors de la rencontre, l’ambassadeur a hautement apprécié les efforts et le dévouement que les membres de Collectif Vietnam Dioxine ont mobilisés pour soutenir le procès de Mme Trân Tô Nga, une des victimes de l’agent orange/dioxine et pour aider autres victimes au Vietnam.

Il a également salué la détermination et le courage de Mme Trân Tô Nga qui n’a ménagé aucun effort pour mener ce combat, un combat pour la justice aux victimes de l’agent orange/dioxine qui souffrent encore aujourd’hui. « Le flambeau que vous avez transmis à nos jeunes, cette énergie que vous avez véhiculée, cette conviction que vous avez partagée et démultipliée et cette connectivité que vous avez su créer, tout cela a animé, anime et animera notre combat à l’avenir », a-t-il déclaré à la femme qui a, depuis 7 ans, poursuivi avec persistance le procès contre les entreprises chimiques qui fournissaient à l’armée américaine les herbicides utilisés dans la guerre du Vietnam du Sud dans les années 1960-1970.

À cette occasion, l’ambassadeur Dinh Toan Thang a également informé des efforts de l’État et du peuple vietnamiens visant à pour soulager la douleur physique et mentale des victimes de l’agent orange/dioxine au Vietnam. Selon lui, chaque année, le Vietnam dépense environ 400 millions d’euros pour les soins, l’aide et la formation professionnelle de ces infortunés et leur famille. En 2019, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a décidé de retirer le glyphosate de la liste des produits phytosanitaires autorisés au Vietnam. « C’est un acte courageux et responsable de la part du Gouvernement vietnamien qui fait passer d’abord l’impératif de la santé publique avant les enjeux économiques et commerciaux », a-t-il insisté en ajoutant que des opérations de décontamination sur des sites gravement pollués par la dioxine tels que les aéroports de Biên Hoà et Dà Nang sont également mises en œuvre en coordination avec le gouvernement américain.

Avec le Collectif Vietnam Dioxine, l’Ambassadeur a appelé ses membres à continuer à mener des actions pratiques et concrètes pour aider et soutenir les victimes de l’agent orange/dioxine dans les temps à venir.

Proposition d’une journée de commémoration pour les victimes de l’agent orange/dioxine

Lors de la réunion, des représentants de l’Union Générale des Vietnamienne de France (UGVF) et de l’Union des Jeunes vietnamiens de France (UJVF) ont présenté leurs activités visant à mobiliser le soutien public comme : organisation des expositions et vernissages sur les effets négatifs de l’agent orange/dioxine et ses victimes, propagation de ce thème dans le public et sur les médias, rassemblement des signatures pour la pétition, mobilisation de fonds pour aider les victimes de l’agent orange/dioxine et soutenir le procès de Mme Trân Tô Nga. Maintes activités ont été organisées dans des localités françaises et dans de nombreux pays de l’Union européenne comme l’Allemagne et la Belgique. En tant que membre du Collectif Vietnam

Dioxine, l’Association d’Amitié Franco-Vietnamienne (AAFV) et les autres associations vietnamiennes en France ont affirmé continuer la lutte en faveur des victimes de l’agent orange/dioxine et se tenir aux côtés de Mme Trân Tô Nga dans le combat pour la justice.

S’exprimant lors de la réunion, Mme Trân Tô Nga a remercié les sentiments et l’appui des amis français et des compatriotes vietnamiens dans le pays et à l’étranger. Pour elle, ces soutiens l’ont « motivée à continuer le combat jusqu’à son dernier souffle ». En menant le procès contre de nombreuses entreprises chimiques américaines, dont deux géantes Dow Chemical et Monsanto, pour une indemnisation en faveur des maladies dont elle était porteuse du fait de son exposition à l’agent orange/dioxine pendant la guerre, Trân Tô Nga espère que même plus tard, lorsqu’elle ne peuvent plus se battre, les membres du Collectif Vietnam Dioxine avec l’esprit de « courage, patience et espoir », continueront à se battre pour la justice et à soutenir les victimes de l’agent orange/dioxine.

Vo Dinh Kim, Coordinateur du Collectif Vietnam Dioxine a affirmé qu’il continuerait à organiser des activités de propagande sur l’agent orange, à appeler à l’aide pour les victimes, ainsi qu’à soutenir le procès de Mme Trân Tô Nga. D’après lui, Collectif Vietnam Dioxine, a même adressé une lettre demandant au gouvernement français de réserver une journée annuelle pour commémorer les victimes de l’agent orange/dioxine. « C’est une ambition grande mais importante, afin que le drame de l’agent orange et ses victimes ne soient jamais oubliées », a- t-il partagé.

Créé en 2004 dans l’objectif de mobiliser le soutien et d’apporter les aides aux victimes de l’agent orange/dioxine, le Collectif Vietnam Dioxine est une organisation non gouvernementale, rassemblant près de 20 associations et groupes de Vietnamiens en France et d’amis français, dont UGVF, UJVF, AAFV, Association des Anciens Combattants de la République de France (ARAC), Comité Français du Village d’Amitié de Van Canh, Agent Orange Warning Fund FaAOD), Association des étudiants vietnamiens en France (UEVF)…

De 1961 à 1971, l’armée américaine a déversé au Vietnam 80 millions de litres d’herbicides contenant près de 400kg de dioxine, l’un des poisons les plus puissants, perturbant les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives, provoquant des maladies comme des malformations, des dépressions cérébrales, cancer… Au cours des 60 dernières années, les séquelles de l’agent orange/dioxine sont toujours présentes au Vietnam. À l’heure actuelle, il y a encore une quantité importante de dioxine dans certaines régions, affectant l’environnement. Plus de 3 millions d’hectares de forêts et 4,8 millions de Vietnamiens ont été et souffrent des conséquences des herbicides. Les dommages causés à la santé, à l’environnement et à la société sont incommensurables. – CVN/VNA

L’Association Belgique-Vietnam en solidarité avec les victimes vietnamiennes de la dioxine

 17/10/2021

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 L’Association Belgique – Vietnam (ABV) a organisé le 15 octobre à Bruxelles la soirée de solidarité avec les victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine et une exposition d’affiches.

Brussels (VNA) – L’Association Belgique – Vietnam (ABV) a organisé le 15 octobre à Bruxelles la soirée de solidarité avec les victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine et une exposition d’affiches et de photos d’archive sur la guerre du Vietnam.

Sur le thème « Les conséquences de l’usage de l’agent orange au Vietnam: hier et aujourd’hui

– actions de l’ABV », l’événement s’est tenu sous forme de conférence-débat avec la présence exceptionnelle de Trân Tô Nga.

Cette femme de binationalité française et vietnamienne témoigne de son combat pour que ces crimes de guerre, cet écocide ainsi que les victimes vietnamiennes soient reconnus.

De nombreux Belges amoureux du Vietnam ainsi que des Vietnamiens – anciens étudiants en Belgique dans la période 1970-1980 y ont participé. L’audience a regardé le film documentaire « Agent orange – Une bombe à retardement » coproduit par la Vietnamienne Hô Thuy Tiên et le Français Laurent Lindebrings.

Le film ouvre le dossier douloureux d’un drame qui touche aujourd’hui des millions de Vietnamiens sur plusieurs générations qui sont victimes de la dioxine, atteints de lourdes malformations, de cancers.

Plus de 40 ans après les derniers épandages, la dioxine continue de faire des ravages. Au-delà du cas vietnamien, quelle est la responsabilité des États dans le choix des armes et de leur utilisation en cas de conflit armé ? Quelles sont les réparations possibles envers les victimes et les pays dévastés ?… Le film a beaucoup touché le public. « J’ai eu des larmes aux yeux en regardant les victimes vietnamiennes qui souffrent de leur douleur. Auparavant, je ne connaissais pas l’agent orange. Après cet événement, je me sens plus responsable de m’engager à ce combat pour que la justice soit aux victimes », confie Astrid Vanden Elshaut, une jeune belge.

Lors du débat, le public a entendu Trân Tô Nga qui raconte son parcours pour poursuivre en justice 26 compagnies des produits chimiques américaines. Ces dernières qui auraient fourni à l’Armée américaine du défoliant responsable de millions de victimes depuis la guerre du Vietnam. Le parcours de Trân Tô Nga est soutenu par le maître William Bourdon, l’écrivain André Bouny, président du Comité international de soutien aux victimes de l’agent orange/dioxine au Vietnam, de l’Association vietnamienne des victimes de l’agent orange/dioxine (VAVA) et de l’aide financière de nombreux amis vietnamiens et étrangers. En Belgique, l’ABV apporte depuis des années son soutien aux victimes de l’agent orange par des dons et des plaidoyers politiques.

« Nous soutenons les victimes vietnamiennes de l’agent orange depuis des années comme accueil des représentants de VAVA, promotion de leurs positions, financement de bourses d’études aux enfants victimes de la dioxine, soutien à deux reprises d’une proposition de résolution concernant l’agent orange au Parlement belge », souligne Pierre Grega, président de l’ABV. Le combat de Trân Tô Nga est sans doute « le plus emblématique actuellement pour la reconnaissance des droits des victimes et pour reconnaître la dimension d’écocide de ces épandages », affirme Pierre Grega.

C’est la première fois que Trân Tô Nga arrive en Belgique pour parler de l’agent orange/dioxine. Elle a reçu le partage et la réponse enthousiaste des amis belges, de la communauté vietnamienne et de l’ambassade du Vietnam en Belgique. « Je pourrais disparaître n’importe quand mais je me persuade que les justes gagneront. C’est le dernier combat de ma vie contre l’agent orange », affirme Trân Tô Nga.

Lors de l’événement, elle a également présenté son livre écrit en français  » Ma terre empoisonnée « .Trân Tô Nga aujourd’hui âgée de 79 ans a porté plainte contre les 14 firmes d’agrochimie ayant fourni à l’Armée américaine le défoliant contenant l’agent orange. Le tribunal judiciaire d’Evry a donc rendu son jugement : il déclare irrecevables les demandes. Cette femme courageuse a passé plus de 10 ans à réclamer justice pour les victimes de l’agent orange, dont six ans à poursuivre le procès. « Je ne suis pas triste. J’ai actuellement des millions de personnes qui me soutiennent dans le monde », confie-t-elle. A cette occasion, Trân Tô Nga a présenté au public belge son œuvre « Ma terre empoisonnée ». – VNA

dienhai.nguyen@free.fr

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