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Revue de presse Vietnam – Août 2021

Sélectionnée par Francis Gendreau                                     COVID : La poussée de la pandémie continue dans les provinces vietnamiennes 01/08/2021 http://www.gavroche-thailande.com Le Vietnam enregistre la deuxième plus forte augmentation journalière de COVID-19 vendredi 30 juillet, ajoutant près de 300 décès. Le Vietnam

Sélectionnée par Francis Gendreau                                    

COVID : La poussée de la pandémie continue dans les provinces vietnamiennes

01/08/2021

http://www.gavroche-thailande.com

Le Vietnam enregistre la deuxième plus forte augmentation journalière de COVID-19 vendredi 30 juillet, ajoutant près de 300 décès. Le Vietnam a enregistré vendredi 8 622 nouvelles infections au COVID-19 transmises par le pays, ainsi que 27 cas importés au cours des dernières 24 heures, ce qui constitue la deuxième plus forte augmentation quotidienne du nombre de cas depuis le début de la pandémie et porte le total de la quatrième vague à 133 257.

Hô-Chi-Minh-Ville, l’épicentre des flambées actuelles, reste en tête du décompte national des cas avec 4 282 nouveaux patients, ce qui porte le nombre de cas dans cette ville du sud du pays à plus de 86 000 depuis fin avril, alors que les autorités s’apprêtent à prolonger d’une à deux semaines les mesures strictes de confinement en vigueur au-delà du 1er août.

Les quatre localités suivantes enregistrant les plus fortes augmentations quotidiennes sont Bình Dương (1 920), Long An (469), Đồng Nai (360) et Tiền Giang (242) – toutes situées dans la région du sud, qui a également été placée sous le régime de stricte distanciation sociale conformément à la directive gouvernementale 16, tout comme HCM-Ville, depuis la mi-juillet.

298 décès survenus entre le 16 et le 30 juillet ont été ajoutés au registre national vendredi, selon le rapport du sous-comité de traitement du Comité directeur national pour la prévention et le contrôle du COVID-19, la ville de HCM représentant la majorité (254) et le reste étant réparti entre des localités principalement du sud.

Il s’agit de la plus forte augmentation quotidienne enregistrée jusqu’à présent, ce qui porte le nombre de décès dans le pays à 1 161.

Le nombre de patients dans les unités de soins intensifs (USI) est actuellement de 411, soit une augmentation significative par rapport aux 346 d’hier et aux 221 de la veille.

Le ministère de la santé a annoncé un projet visant à améliorer la capacité de traitement des patients COVID-19 gravement malades. Ce projet prévoit la création de 12 centres de soins intensifs COVID-19 au niveau national, basés dans les principaux hôpitaux du pays, avec un total de 8 000 lits. Le ministère a également demandé à 30 hôpitaux de moderniser et de mettre en place des centres de soins intensifs COVID-19 de niveau régional d’une capacité de 50 à 100 lits, extensible à 150 et 200 à 300 lits en fonction de la situation de l’épidémie.

DIPLOMATIE : Entre Hanoi et Washington, le courant passe pour résister à la Chine

07/08/2021

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Une poignée de vietnamiens interrogés lors de la récente visite du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, ont exprimé leur soutien aux relations qui semblent se réchauffer entre les deux pays. Austin a rencontré le président vietnamien Nguyen Xuan Phuc au cours de sa visite, et la vice-présidente américaine Kamala Harris sera au Vietnam et à Singapour ce mois-ci pour un voyage, a déclaré la Maison Blanche.

Durant sa visite, Kamala Harris « engagera les dirigeants des deux gouvernements sur des questions d’intérêt mutuel, y compris la sécurité régionale, la réponse mondiale à la pandémie COVID-19, le changement climatique, et nos efforts conjoints pour promouvoir un ordre international fondé sur des règles ».

Thanh Thanh, qui étudie les relations internationales à Hanoi, a déclaré qu’au cours des 25 années écoulées depuis la normalisation, les relations entre le Vietnam et les États-Unis ont généralement été stables et développées, et a dit qu’elle s’attendait à ce que cela continue.

Duong Thi Thu Thuy, une vietnamienne née dans les années 1970 et travaillant aujourd’hui pour une entreprise américaine de technologie médicale qui développe un système de clinique de thérapie au laser au Vietnam, attendait la visite d’Austin avec impatience.

« Grâce aux médias sociaux et à mes amis, j’ai su que le secrétaire américain à la défense, M. Lloyd Austin, allait visiter le Vietnam. J’étais très excité en attendant le jour de sa venue, car ce serait un bon signe pour l’expansion et l’approfondissement des relations entre le Vietnam et les États-Unis. C’est certainement un bon signe car cela fait si longtemps que les visites des anciens présidents américains n’ont pas eu lieu », a-t-elle déclaré.

Thuy, anciennement professeur d’anglais dans les années 1990 et maintenant basée à Hô-Chi-Minh-Ville, a des raisons de soutenir une bonne relation entre le Vietnam et les États-Unis.

« J’ai coopéré et développé des produits pour une usine américaine au Vietnam. La relation entre le Vietnam et les États-Unis a donc un bon impact sur notre environnement commercial. Par exemple, elle facilite mes voyages pour visiter des usines de fabrication en Amérique, et me permet de me familiariser facilement avec le marché américain », a-t-elle déclaré.

Beaucoup ici sont confiants quant à l’avenir des relations bilatérales.

« Je pense que ces relations vont se développer de plus en plus et profiter aux deux pays et à leurs habitants dans les domaines de l’économie, de la culture, de l’éducation et de la formation, de la science et de la technologie, etc. En outre, elle a dit qu’elle s’attendait à ce que ses enfants bénéficient de l’amélioration des relations entre les États-Unis et le Vietnam, en profitant des résultats de l’intégration internationale du Vietnam, comme étudier aux États-Unis ou ailleurs, se faire des amis et voyager à l’étranger plus facilement.

« Les relations entre le Vietnam et les États-Unis au cours des dernières années ont eu un impact positif sur les deux pays, en particulier lorsque les États-Unis ont aidé le Vietnam à former des agents de santé de haute qualité et à fournir une aide au secteur de la santé dans le contexte de la pandémie de COVID-19 », a-t-elle déclaré.

Un retraité de l’industrie de l’édition a également salué les avantages de la coopération avec les États-Unis.

« Les entreprises technologiques américaines telles que Microsoft, Facebook et Google sont venues au Vietnam. Elles ont aidé les citoyens, en particulier les jeunes, même dans les régions reculées, à accéder à la civilisation mondiale », a-t-il déclaré.

En outre, a-t-il dit, la présence d’une communauté vietnamienne aux États-Unis serait une raison pour lui de soutenir une relation plus forte entre Hanoi et Washington.

« Les fonds envoyés par les Vietnamiens aux États-Unis chaque année sont importants et aident l’économie nationale. Nous avons également des parents vivant aux États-Unis, j’ai donc des sentiments réalistes et une profonde compréhension de la situation », a-t-il déclaré.

La plupart des personnes qui ont parlé à VOA ont également parlé favorablement des présidents américains, en particulier ceux qui ont visité le Vietnam ou qui ont joué un rôle spécifique dans les étapes importantes des relations entre le Vietnam et les États-Unis, comme les anciens présidents Bill Clinton, Barack Obama et Donald Trump.

Interrogées sur le président Joe Biden, les personnes interrogées lui ont attribué le mérite des dons du vaccin COVID-19 et de la récente initiative visant à résoudre les différends monétaires avec le Vietnam.

Cependant, elles ont également convenu qu’il est difficile de faire des commentaires sur les relations entre le Vietnam et les États-Unis si tôt dans son administration.

« Les relations sont stables, et il n’y a pas beaucoup de développements significatifs », a déclaré Thanh Thanh.

Certains autres considèrent même que les relations n’ont « pas beaucoup changé », ou disent qu’ils ne sont « pas encore impressionnés ».

Pendant que le Vietnam compte ses morts, les médias français redoutent une pénurie de baskets pour Noël

12/08/2021

https://www.madmoizelle.com

Plusieurs médias français titrent sur l’éventualité d’une pénurie de baskets car des pays d’Asie du Sud-Est connaissent une explosion de contaminations au variant Delta du Covid-19. Et donc de morts.

« Le variant Delta va-t-il provoquer des pénuries de baskets ? » titre Les Échos le 7 août 2021. Face à l’explosion des contaminations au Covid-19, des milliers d’usines ferment en Asie du Sud-Est ; surnommés les « ateliers du monde », le Vietnam, l’Indonésie ou encore le Bangladesh confectionnent beaucoup des vêtements et des baskets de marques étrangères.

L’Asie du Sud-Est concentre beaucoup d’ateliers de confection de marques occidentales

Interrogé par Les Échos, l’économiste Trinh Nguyen explique comment le cas du Vietnam, avec ses 8.000 nouveaux cas de Covid-19 par jour, inquiète notamment les géants de la mode :

    « Le Vietnam est un acteur clé dans le secteur du textile, de l’habillement et de la chaussure avec une part de marché mondial de 7,7 %. Ces fermetures d’usines vont donc avoir des répercussions au niveau mondial. »

Si bien que le secteur de l’habillement et de la chaussure fait pression pour qu’une aide occidentale soit déployée en Asie du Sud-Est. Le président de l’American Apparel and Footwear Association (AAFA), Steve Lamar, a ainsi écrit au président des États-Unis, Joe Biden :

    « Je vous demande d’accélérer immédiatement la distribution des vaccins américains excédentaires au Vietnam et dans d’autres pays partenaires clés. »

C’est sous la pression des lobbys qu’au Bangladesh, qui observe plus de 10.000 cas par jour, les usines ont déjà commencé à rouvrir depuis août.

Les médias français se focalisent sur l’éventualité d’une pénurie de baskets

En France, les grands médias s’inquiètent plus de l’éventualité d’une pénurie de baskets pour Noël 2021 que des morts du Covid en Asie du Sud-Est — Ouest-France, La Dépêche, La Voix du Nord, ou encore Capital ont repris l’info.

C’est ce qui amène notamment Aaliyah Xpress (elle-même d’origine vietnamienne, médecin le jour et drag queen la nuit à Paris), à tweeter le 12 août 2021, face à l’indécence de la situation décrite également à l’antenne de BFMTV :

« 388 morts du Covid au Vietnam hier, 2074 morts en 1 semaine, mais l’important pour BFM c’est de faire un reportage sur la probable pénurie de Baskets a Noël. On est où là? »

L’inquiétude des médias français face aux baskets confectionnées au Vietnam illustre ce qu’on explique notamment dans le podcast Matières Premières, en particulier les épisodes sur le coton et le caoutchouc : comment l’industrie de la mode illustre de façon saillante la façon dont la colonisation se prolonge encore aujourd’hui à travers des rapports de domination entre pays du Nord et pays du Sud.

Dans ce rapport néocolonial, les premiers traitent les seconds comme de la main-d’œuvre bon marché dont l’humanité ne compte qu’à partir du moment où elle menace leur confort personnel. Car le cynisme ne connaît pas la crise.

En pleine crise afghane, la vice-présidente américaine part pour le Vietnam

20/08/2021

https://www.lefigaro.fr

Son déplacement dans un pays associé à la débâcle de Saigon est critiqué par les commentateurs de droite.

Au moment où les forces américaines sont aux prises avec de difficiles évacuations d’Afghanistan, la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris part vendredi pour un voyage qui doit l’emmener au Vietnam, site d’une débâcle militaire américaine peut-être encore plus célèbre. Cette visite en Asie du Sud-Est, au cours de laquelle elle doit se rendre d’abord à Singapour, était prévue avant le fulgurant retour des talibans au pouvoir en Afghanistan au cours du week-end.

Mme Harris a été critiquée, surtout par des commentateurs de droite, pour ce voyage au Vietnam. Mais des responsables américains soulignent que le choix de ce pays résulte des défis géopolitiques à venir, loin du traumatisme de la chute de Saigon en 1975.

La vice-présidente «se concentre sur les menaces du futur, pas celles du passé», a dit un haut responsable de la Maison-Blanche sous couvert d’anonymat.

Une première pour le Vietnam

Il a reconnu que la politique étrangère du président Joe Biden était actuellement focalisée sur la crise à l’aéroport de Kaboul, où quelques milliers de soldats américains tentent d’évacuer des dizaines de milliers de ressortissants américains et d’alliés locaux.

Mais au moment où la Chine dispute aux États-Unis l’influence politique et la domination navale dans la région indo-pacifique, l’Asie du Sud-Est est « stratégiquement et économiquement importante » pour Washington, selon ce responsable. «Cela n’a pas changé avec l’Afghanistan », a-t-il ajouté. « Nous pouvons faire plus d’une chose à la fois ».

Ce sera la première fois que le Vietnam reçoit un numéro deux de la Maison-Blanche.

Mme Harris doit arriver à Hanoi mardi soir et rencontrer des responsables vietnamiens mercredi.

La Chine revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, riche en ressources naturelles et plaque tournante du trafic international de marchandises.

Plusieurs pays riverains comme les Philippines, la Malaisie, Brunei et le Vietnam contestent cependant certaines de ces revendications.

L’administration Biden veut donner un nouveau départ aux relations avec les pays asiatiques et nouer des alliances pour faire face à Pékin, après les turbulences et l’imprévisibilité de l’ère Donald Trump.

Les propositions du Vietnam sur la Mer Orientale saluées à l’ONU

21/08/2021

https://www.lecourrier.vn

Le Conseil de sécurité des Nations unies a organisé le 9 août dernier un débat de haut niveau sur la sécurité maritime. Le Premier ministre Pham Minh Hanoi y a prononcé un discours remarquable autant que remarqué, qui lui a valu un large soutien de la part des États membres et des médias étrangers.

Pour le chef du gouvernement vietnamien, il faut tout d’abord que le monde accepte de prendre en considération l’importance des mers et des océans, et de faire de la sécurité maritime un véritable sujet.

Mais il faut aussi, toujours selon Pham Minh Hanoi, que la communauté internationale se dote de mécanismes susceptibles de lui permettre une approche univoque des problématiques liées à la sécurité maritime, mécanismes qui auraient tout naturellement vocation à être placés sous l’égide des Nations unies.

Le droit international doit rester notre boussole commune, a-t-il dit en substance, évoquant deux textes de référence : la Charte des Nations unies et la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982.

Primauté du droit international

Pour le docteur James Rogers, qui est co-fondateur et directeur de recherches au Conseil de géostratégie du Royaume-Uni, les propositions avancées par le Premier ministre Pham Minh Hanoi sont particulièrement pertinentes, aussi bien pour le Sud-Est asiatique que pour le monde entier. L’idée de mettre en place des mécanismes permettant de gérer les problématiques de sécurité maritime lui semble tout à fait appropriée au cas de la Mer Orientale.

Même ton approbateur de la part de Kirtan Bhana, fondateur et rédacteur en chef du site indien Diplomatic Society, qui a publié le 16 août un article qui fait ouvertement référence au discours de Pham Minh Hanoi et à la volonté de ce dernier de faire de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 une sorte de point de non-retour.    

En République tchèque aussi, le discours du Premier ministre Pham Minh Hanoi a suscité une vague de commentaires élogieux. De tous les articles et éditoriaux qui ont été publiés à cette occasion, il ressort que notre pays est l’un des plus impliqués dans toutes les questions relatives à la sécurité maritime.     

D’après le site https://www.parlamentnilisty.cz/, l’Europe voit d’un très bon œil le fait Hanoi conteste les tentatives de passage en force ou la politique du fait accompli dont la Mer Orientale est trop souvent le théâtre. Toujours d’après le même site, le fait que notre pays se soit fait le champion de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, ou qu’il soit toujours prompt à appeler au respect des jugements rendus en 2016 par la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, lui vaut un regain de respectabilité au sein de la communauté internationale.

Grigory Trofimchuk, le président du conseil d’experts du fonds Eurasian Ideas, ne s’y est pas trompé. Dans l’article qu’il a publié le 12 août sur http://Infox.ru, article intitulé « Trois étapes pour ramener la paix en mer », il fait observer qu’en plus de rappeler au monde la nécessité d’un partage des responsabilités face aux conséquences éventuelles des conflits maritimes, le Vietnam a avancé des propositions susceptibles de ramener une paix durable en Mer Orientale.

Un enjeu mondial

C’était la première fois qu’un débat de ce niveau était organisé au Conseil de sécurité au sujet de la sécurité maritime. Le monde a trop facilement tendance à oublier que les mers et les océans peuvent aussi être le théâtre d’affrontements, et que dans la plupart des cas, les pays n’ont pas trouvé de solution définitive. L’allocution du Premier ministre Pham Minh Hanoi a donc eu lieu à un moment particulièrement opportun.

Ces mers et ces océans sont notre bien commun, à tous. Il est donc normal que l’usage qui en est fait soit coordonné et régi par des règles communes. Le chef du gouvernement vietnamien a eu le mérite de le souligner devant le Conseil de sécurité dont la responsabilité principale est de maintenir la paix et la sécurité internationales. VOV/VNA/CVN

Covid-19 au Vietnam : confinement strict à Hô-Chi-Minh-Ville pendant deux semaines

23/08/2021

https://www.rfi.fr

Le Vietnam est l’un des pays qui a enregistré le plus de décès liés au Covid-19 ces derniers jours, Dans le pays, l’épicentre de cette nouvelle vague est Hô-Chi-Minh-Ville. La grande métropole du sud du pays vit, depuis ce lundi 23 août, en confinement strict de deux semaines.

Dans la journée de dimanche, ce sont près de 600 personnes qui sont décédées du coronavirus à Hô-Chi-Minh-Ville. Cela représente plus de 80% du nombre de victimes dans l’ensemble du pays. Depuis ce lundi, la loi martiale est en vigueur dans la ville.

Les habitants ont reçu l’ordre de rester chez eux pendant les deux prochaines semaines et pour la première fois l’armée est mobilisée dans les rues, témoigne Trung Dung joint par la rédaction vietnamienne de RFI. Cet habitant de la ville fait des distributions de nourriture pour les plus démunis.

« Il y a très peu de gens dans la rue, seules quelques personnes sont autorisées à sortir, indique-t-il. Les postes de contrôle sont toujours tenus par la police et la défense civile mais dans les postes les plus importants, il y a aussi des renforts militaires. Des soldats, armés ou non, qui montent la garde. Et selon les autorités, les militaires vont participer également à la distribution de la nourriture à toute la population. »

Distributions alimentaires organisées par l’armée

Sur les réseaux sociaux, des images montrent de premières distributions alimentaires organisées par l’armée. Mais parvenir à toucher tout le monde dans une ville de plus de 8 millions d’habitants est un véritable défi. Pour Trung Dung, les autorités doivent faire du porte-à-porte pour s’assurer qu’il n’y ait pas de laissés-pour-compte.

Le Vietnam fait face à une nouvelle vague de contaminations qu’il peine à enrayer. Ce qui place le pays en troisième position des nations les plus touchées ces derniers jours, derrière l’Indonésie et la Russie.

Signature d’un accord sur le nouvel emplacement de l’ambassade des États-Unis au Vietnam

25/08/2021

https://lecourrier.vn

Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Vietnam Christopher Klein et le directeur du Service des ressources naturelles et de l’environnement de Hanoi Bui Duy Cuong ont signé mercredi 25 août un accord sur le nouvel emplacement du siège de l’ambassade des États-Unis au Vietnam.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de la vice-présidente américaine Kamala Harris et du président du Comité populaire municipal Chu Ngoc Anh. L’activité s’est déroulée dans le cadre de la visite en cours au Vietnam de la vice-présidente américaine du 24 au 26 août.

D’un coût total d’environ 1,2 milliard d’USD, le nouveau siège de l’ambassade des États-Unis au Vietnam s’étendra sur 3,2 ha avec un chantier de plus de 419.000 m² dans le quartier de Câu Giây. Son bâtiment principal est inspiré de la baie de Ha Long tandis que son paysage autour présente la tradition de la culture du riz comme les topographies du fleuve Rouge et du delta du Mékong. Il devrait également devenir un symbole solide des relations entre les deux nations.

Des experts du département d’État américain sont responsables du choix du nouvel emplacement, de la conception et de la gestion des installations du projet. Selon l’ambassade des États-Unis, le projet est en cours de conception. VNA/CVN

Kamala Harris veut « faire monter la pression » sur Pékin en mer de Chine méridionale

25/08/2021

https://www.challenges.fr

Par AFP

La vice-présidente américaine Kamala Harris, en visite au Vietnam pour tenter de renforcer les alliances face à la Chine, veut « faire monter la pression » sur Pékin pour qu’il renonce à ses revendications « abusives » sur les eaux contestées de mer de Chine méridionale.

« Nous devons trouver des moyens de faire pression et d’augmenter la pression, franchement, sur Pékin (…) pour qu’il remette en cause ses revendications maritimes abusives et excessives » dans cette zone stratégique, a déclaré mercredi Mme Harris, lors de son entretien avec le président de la République vietnamienne Nguyen Xuan Phuc.

Pékin revendique la quasi-totalité de cette mer, riche en ressources et par laquelle transite une grande partie du commerce maritime mondial. Plusieurs pays d’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam, ont des revendications concurrentes.

« La marine américaine maintiendra une forte présence en mer de Chine méridionale », a promis Mme Harris, ajoutant vouloir « aider le Vietnam à y développer ses capacités de sécurité maritime », alors que Pékin est accusé d’y déployer des équipements militaires, dont des lance-missiles.

« La Chine s’oppose fermement au déploiement de forces (…) pour intervenir dans les affaires régionales et perturber la paix et la stabilité régionales », a réagi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, les médias d’Etat accusant Washington de vouloir « creuser un fossé » entre les pays d’Asie du Sud-Est et Pékin.

C’était la deuxième fois en deux jours que la vice-présidente américaine s’en prenait à la Chine.

Mardi, à Singapour où elle a entamé sa tournée asiatique, elle avait dénoncé les tentatives chinoises d' »intimidation » dans la région, Pékin répliquant en lançant des reproches similaires sur l’attitude des Etats-Unis en Afghanistan.

– Le spectre de Saigon –

La visite au Vietnam de Kamala Harris intervient à un moment critique pour Washington.

La chute de Kaboul et les évacuations chaotiques depuis la capitale afghane ont réveillé les traumatismes de la guerre du Vietnam et de la fuite des diplomates américains de Saigon en 1975. Mais au moment où la Chine dispute aux États-Unis l’influence politique et la domination navale dans la région indo-pacifique, le Vietnam est stratégiquement et économiquement important pour Washington.

Mme Harris a aussi tenté de focaliser l’attention sur la sécurité sanitaire lors de l’inauguration d’une antenne régionale du Centre américain de contrôle des maladies (CDC).

Après avoir réussi à contenir l’épidémie de coronavirus en 2020, le Vietnam, comme plusieurs pays de la région, est confronté à une flambée sans précédent.

La campagne vaccinale se déploie lentement dans le pays avec un peu moins de 2% des quelque 100 millions d’habitants entièrement vaccinés.

Mme Harris a fait part d’un don d’un million de vaccins qui commenceront à arriver dans les prochaines 24 heures au Vietnam. Washington a déjà offert cinq millions de doses au pays.

La vice-présidente s’est ensuite rendue, sous une pluie battante, au mémorial du sénateur américain John McCain, décédé il y a tout juste trois ans, déposant des fleurs sur le site où son avion avait été abattu par les Nord-Vietnamiens en 1967, pendant la guerre du Vietnam.

Jeudi, deuxième jour de la visite de Mme Harris au Vietnam où elle doit rencontrer des représentants de la société civile, les relations glaciales entre Washington et Pékin resteront au coeur de l’attention. Les différends sont nombreux, allant de la cybersécurité à la lutte pour la suprématie technologique ou aux violations des droits de l’Homme à Hong Kong et au Xinjiang. Et l’administration de Joe Biden poursuit pour l’essentiel le bras de fer entamé par Donald Trump.

– Rassurer –

La vice-présidente américaine s’efforce tout de même d’apaiser les craintes.

A Singapour, elle a assuré que ces tensions croissantes ne doivent pas contraindre les pays étroitement liés aux deux puissances économiques à choisir leur camp.

Hanoi tente d’ailleurs de tracer sa propre voie entre Washington et Pékin. Mardi, le Premier ministre Pham Minh Hanoi a rencontré l’ambassadeur de Chine, assurant que le Vietnam ne s’alignerait pas « avec un pays contre un autre ».

Kamala Harris est arrivée mardi soir à Hanoi avec trois heures de retard en raison d’un « incident anormal de santé » dans la capitale vietnamienne. Cette expression est généralement utilisée par Washington pour désigner le « syndrome de la Havane », des maux mystérieux détectés il y a cinq ans à Cuba et qui ont affecté depuis des diplomates américains dans plusieurs pays. Le phénomène a donné lieu à des allégations, encore non prouvées, accusant la Russie ou d’autres pays d’avoir utilisé des engins électroniques de haute intensité pour nuire physiquement à ces diplomates.

Kamala Harris en tournée à Singapour et au Vietnam

25/08/2021

https://www.lemonde.fr

La visite de la vice-présidente américaine indique l’importance stratégique de ces deux pays pour les Etats-Unis en Asie du Sud-Est dans le cadre de leur stratégie indo-pacifique.

Par Brice Pedroletti

Pour sa première visite en Asie – et son deuxième déplacement international après l’Amérique centrale –, la vice-présidente américaine, Kamala Harris, a dû pâtir des retombées du retrait chaotique des Américains de Kaboul et d’un autre imprévu : après deux jours à Singapour, où elle a atterri dimanche 22 août, son départ pour le Vietnam, mardi, a été retardé de trois heures en raison de ce que l’ambassade américaine a décrit comme deux cas possibles d’« incident anormal de santé » dans la capitale vietnamienne. Cette expression fait référence au syndrome de La Havane, un ensemble de troubles auditifs et de vertiges dont a souffert du personnel diplomatique américain à Cuba en 2016, puis dans plusieurs autres pays, dont la Chine.

A Singapour, Mme Harris a dû défendre devant les journalistes la manière dont le gouvernement américain était « singulièrement concentré » sur l’effort d’évacuation à Kaboul. Avant de justifier « l’engagement [américain] dans une relation au long cours, une relation durable, avec la région de l’Indo-Pacifique, avec les pays d’Asie du Sud-Est et en particulier avec Singapour ».

A Hanoi, le 25 août, devant le président, Ngyuen Xuan Phuc, Mme Harris a réitéré les critiques proférées à Singapour à l’encontre du comportement de la Chine en mer de Chine du Sud : « Nous devons trouver des moyens de faire pression et d’augmenter la pression, franchement, sur Pékin pour qu’il respecte la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, et remette en question ses revendications maritimes abusives et excessives », a-t-elle déclaré au sujet des archipels des Paracel et des Spratleys ainsi que de la myriade d’atolls dont Pékin revendique la possession aux dépens des autres pays riverains (Vietnam, Philippines, Indonésie, Malaisie et Brunei). Ces « revendications illégales », avait-elle déclaré à Singapour, continuent de « saper l’ordre fondé sur des règles et à menacer la souveraineté des nations ».

« Partenaire-clé potentiel »

La Chine a répondu, mardi 24 août, par le truchement du porte-parole des affaires étrangères, Wang Wenbin, que « ce qui se passe en Afghanistan révèle clairement la définition américaine des « règles et de l’ordre »» [évoqués par Mme Harris] : «Les Etats-Unis peuvent arbitrairement lancer une intervention militaire dans un pays sans assumer la responsabilité des souffrances de sa population, et décider quand ils arrivent et partent sans consulter la communauté internationale, ni même leurs alliés.».

Singapour et le Vietnam sont vus comme des partenaires-clés de Washington en Asie du Sud-Est. Singapour, en raison de sa position stratégique à un bout du détroit de Malacca – Mme Harris est montée, lundi, à bord de l’USS Tulsa dans la base navale de Changi – et de son rôle de plaque tournante pour les multinationales à un moment où Hongkong est appelé à décliner, en raison de la reprise en main chinoise.

Le Vietnam se distingue par sa volonté farouche de tenir tête à la Chine – malgré son régime politique communiste et les fantômes de la guerre du Vietnam – et son rôle pivot dans la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement de la filière électronique vers les Etats-Unis au détriment la Chine.

Les deux pays avaient déjà reçu la visite, fin juillet, du secrétaire à la défense américaine, Lloyd Austin. « Le [court] intervalle entre les visites de M. Austin et de Mme Harris n’est pas dû à quelque urgence, mais s’explique par la détermination de longue date des Etats-Unis de faire jouer à ces deux pays un rôle constructif dans les affaires de sécurité régionale, conformément aux intérêts américains », explique, dans une note, un expert américain de la région basé en Australie, Carlyle Thayer. Chaque document de stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis depuis Obama, en incluant celui publié par l’administration Trump, « identifie le Vietnam comme un partenaire-clé potentiel des Etats-Unis en matière de sécurité ».

Le rapport intermédiaire publié en mars par le gouvernement Biden « liste Singapour et le Vietnam comme les deux partenaires prioritaires pour la sécurité en Asie du Sud-Est ». Mme Harris n’arrivera pas à Hanoi les mains vides : elle apporte des lots de vaccins au Vietnam, peu vacciné et en proie à une flambée de contaminations par le variant Delta, et ouvrira un centre américain régional de contrôle et de prévention des maladies.

Si la venue de la vice-présidente américaine à Hanoi montre le chemin parcouru depuis la chute de Saigon, en 1975, dont les images sont partout rediffusées au moment du sauve-qui-peut afghan, l’heure n’est pas encore aux grandes effusions : Hanoi refuse les alliances. Et le projet de faire monter en grade le « partenariat global » noué avec les Etats-Unis en « partenariat stratégique », comme le Vietnam en a signé un avec la Chine, n’est pas encore d’actualité. Le gouvernement communiste vietnamien, tiraillé entre une faction prochinoise et l’une davantage nationaliste et pro-occidentale, veut éviter de défier Pékin de front. Quant à Singapour, la cité Etat sait trop l’importance de garder de bonnes relations avec Pékin. Les Etats-Unis, a tempéré Mme Harris à Singapour, n’essayent pas de « pousser quiconque à choisir entre des pays».

Au Vietnam, certains ouvriers assignés à résidence dans leur usine

30/08/2021

https://www.channelnews.fr

Par Lucie Robet

Au Vietnam, l’un des pays de production privilégiés des géants de la technologie tels que Samsung, Intel ou Apple, Hô Chi Minh-Ville est un épicentre de la quatrième vague de Covid-19. La ville a recensé près de 200.000 cas positifs et plus de 6.000 décès depuis avril dernier. Jusqu’à peu, les habitants n’étaient autorisés à se déplacer qu’entre leur domicile et leur lieu de travail (‘1 route, 2 destinations’) mais depuis le début de la semaine dernière, la loi martiale est en vigueur dans la ville et impose un confinement strict pendant deux semaines.

Afin de maintenir les activités des usines de la région, l’autorité de la zone d’exportation et de traitement de Hô Chi Minh-Ville (HEPZA) a pris une mesure inédite depuis le 23 août, d’après le site d’information Vietnam Insider. Désormais, la HEPZA autorise les usines à demander à leurs ouvriers et ouvrières de vivre temporairement sur leur lieu de travail sans le quitter.

Selon Mary Tarnowka, la directrice générale de la Chambre de Commerce américaine au Vietnam (AmCham), le modèle ‘1 route, 2 destinations’ était un mécanisme temporaire mais « Il faut faire davantage pour garantir le maintien de la production et de l’approvisionnement en produits et services essentiels, et pour faciliter la réouverture des opérations de fabrication et de la chaîne d’approvisionnement globale du Vietnam – au niveau national et mondial ».

Que le lectorat de Channelnews se rassure : la HEPZA indique que les usines devront fermer leurs portes si les ouvrier.e.s ne se voient pas offrir des repas et des lits sur place pendant leur confinement 24h/24 sur leur lieu de travail.

En d’autres temps, on aurait apparenté cela à de l’esclavage mais dans le jargon actuel, cela s’appelle la ‘méthode du sleepover’ (‘dormir sur place’ en anglais). Le site d’information DigiTimes Asia précise que Mary Tarnowka estime ce ‘sleepover’ temporaire car « cela coûte plus cher aux entreprises » (« higher labor costs »).

1,7 millions de personnes sont entièrement vaccinées au Vietnam, soit moins de 2% de la population. Plus de 17 millions ont reçu une première injection. En dépit d’une énorme campagne de vaccination des ouvrier.e.s des usines en mai dernier, le pays a du mal à endiguer la propagation rapide du variant Delta. Ces derniers jours, il a été le troisième le plus touché dans le monde, après l’Indonésie et la Russie. Les tests PCR n’y seraient effectués que tous les sept jours sur les lieux de production.

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