Que la Fête de l’Huma perdure !
« Le coût de l’événement a doublé en 10 ans » Sur la page dédiée à cette campagne de financement, les organisateurs de l’événement sont catégoriques : « A ce jour, nous n’avons pas la trésorerie nécessaire pour assurer le montage et


« Le coût de l’événement a doublé en 10 ans »
Sur la page dédiée à cette campagne de financement, les organisateurs de l’événement sont catégoriques : « A ce jour, nous n’avons pas la trésorerie nécessaire pour assurer le montage et la tenue de la Fête de l’Humanité. Les coûts pour assurer un événement culturel et populaire d’une telle ampleur explosent ». La tenue des concerts de Gims, Patti Smith, Théodora ou encore Eddy de Pretto sont donc incertains, de même que la tenue des nombreux autres concerts, animations et moments d’échanges organisés.
Contacté par Actu Essonne, Anthony Daguet, secrétaire général de la Société nouvelle du journal l’Humanité (société éditrice du média et organisatrice de la Fête de l’Humanité) développe : « Nous avons constaté que les coûts de production de la Fête en 2024 et ceux qui nous sont annoncés en 2025 augmentent fortement. Il faut savoir que le coût de l’événement a doublé en 10 ans ».
Les causes de cette augmentation sont multiples : l’inflation généralisée post-covid, des dépenses supplémentaires en matière en lien avec des normes rehaussées en matière de sécurité, d’accueil et de transport du public avec des navettes, ou encore des investissements pour aménager le site et le rendre plus accessible, notamment pour les personnes en situation de handicap. Sans oublier une autre inflation, celle des « coûts artistiques » comprenant notamment les cachets versés aux artistes, qui explosent depuis plusieurs années.
Déjà 150 000 récoltés
« Les recettes issues de la billetterie commerciale ne nous seront versées qu’après l’événement. Mais en attendant, nous avons des prestataires chargés du montage et de l’organisation, à payer dès à présent. Nous sommes donc bien dans une logique d’avance des frais » qui « crée ainsi une tension sur la trésorerie », détaille Anthony Daguet. D’autant que les recettes issues de l’activité « journal » de L’Humanité, qui permettait historiquement de financer le festival, se sont réduites en raison de l’augmentation des « frais d’impression, de distribution, notamment postaux ».